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  • Photo du rédacteurJessica

Il était une fois | Mythes et légendes du Cacao #3


Au royaume toltèque, les dieux régnaient sur le peuple. Bons et généreux, ils apprenaient aux humains à cultiver la terre et à cuisiner les plantes.


Mais un arbre leur était interdit, le cacaoyer, que les dieux voulaient se réserver, jugeant les hommes indignes de la boisson issue de cet arbre. Quetzalcoatl, le dieu serpent à plumes, dieu créateur, lui, avait une autre idée et savait que cet arbre nourrirait les hommes et les amènerait à devenir la meilleure version d’eux-mêmes : généreux, talentueux, travailleurs et instruits.


Il décida donc un jour, alors que son frère Tezcatlipoca, gardien du cacaoyer, avait le dos tourné, de voler ce précieux arbre et de l’offrir aux hommes. Une fois l’arbre planté, il leur appris à le cultiver et à transformer ses précieuses fèves en une boisson divine qui ouvrit la conscience des Toltèques à l’art et aux sciences.


 

Ce mythe comporte de nombreux points communs avec le mythe de Prométhée qui vola le feu des dieux de l’Olympe pour l’offrir aux hommes. En offrant ce cadeau divin à l’humanité, Quetzalcoatl permit à l’homme de sortir de sa condition de bête pour devenir un être doté d’une conscience et d’une sensibilité, l’amenant à développer l’art et les sciences.


A mes yeux, le Cacao est véritablement la médecine de l’humain. Il a le pouvoir de nous ramener en toute simplicité à notre expérience humaine, loin des frasques de la spiritualité new-age. Si tu as déjà pris du Cacao, tu sais à quel point il éveille notre conscience et nous permet de rencontrer toutes les facettes de nous-mêmes, avec tant de douceur et de bienveillance. Le Cacao nous invite à développer notre potentiel, à redevenir acteur de notre vie. Car c’est en prenant conscience que nous ne sommes plus des bêtes que nous prenons conscience que nous ne sommes pas non plus des dieux. Et nous reprenons ainsi notre juste place et notre responsabilité dans la grande roue de la Vie.

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